Gestion de la Paie – Primes et indemnités non soumises à la cotisation CNSS

Ne sont pas soumises à cotisations les sommes versées aux salariés pour les couvrir des charges inhérentes à la fonction ou à l’emploi, soit sous forme de remboursement de dépenses concernant des frais réellement exposés, soit sous forme de dommages-intérêts ou d’allocations forfaitaires à condition que

celles-ci aient pour objet de couvrir des frais que les salariés sont dans l’obligation de supporter en raison des conditions particulières de leur profession ou de leur emploi. Entrent notamment dans cette catégorie:

La prime d’outillage

Cette prime versée aux ouvriers propriétaires de leurs outils, est en principe exclue de l’assiette à condition que cela ne corresponde pas à des dépenses relatives à des ouvriers n’ayant pas d’outils et n’ayant pas à s’en servir. Le montant de cette prime non soumis à cotisation, ne doit pas dépasser 100 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.

La prime de salissure

Elle est allouée à des ouvriers qui assurent indistinctement des travaux particulièrement salissants pour leur compenser leurs frais de nettoyage. Le montant non soumis de cette prime ne doit pas dépasser 200 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation .

L’indemnité d’usure des vêtements ou prime de bleus

Elle est allouée à des travailleurs pour faire face à des charges de nouvellement des vêtements de travail. En revanche, est soumise à cotisation, la prime injustement appelée vestimentaire qui est versée à certains travailleurs alors que leur métier ne les expose ni à la poussière ni à l’usure des vêtements. Le montant non soumis de cette indemnité doit être proportionnel à la fréquence d’usure des vêtements de travail, sans toutefois dépasser 100 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation

formation-gestion-de-la-paie

La cantine collective

Lorsqu’elle est organisée par l’entreprise en raison de conditions particulières de travail exigeant de son personnel de prendre un repas par jour sur les lieux de travail.

La prime de panier ou de casse croûte

Cette prime n’est pas soumise à cotisation lorsque l’entreprise qui l’accorde n’organise pas de cantine collective. Par ailleurs, son attribution doit être dictée par la contrainte dans laquelle se trouve le travailleur de prendre une collation ou un repas en raison de conditions particulières de travail, tels que : travail en équipe, travail posté (3 fois 8), travail continu, travail en horaire décalé, travail sur un chantier éloigné du lieu habituel du travail. Toutefois, la fraction exonérée du montant journalier de cette prime ne doit, en aucun cas, dépasser deux fois le SMIG horaire.

Les repas servi à l’occasion du mois de ramadan

Accordés, dans les lieux de travail, au personnel de l’entreprise, lorsque les conditions de travail le justifient. Il y a lieu, toutefois, de noter que la dite exonération n’est pas cumulable avec l’indemnité alimentaire dite de panier.

Titres, bons ou chèques de restauration ou d’alimentation

Les sommes représentatifs des frais de restauration, de nourriture ou d’alimentation, accordés par l’employeur à l’ensemble du personnel de l’entreprise sous forme de moyens de paiement spécialement dévolu à la nutrition et à l’alimentation des salariés (titres, bons ou chèques de restauration ou

d’alimentation), ne sont pas soumises à cotisation et ce, dans la limite de :

  • 10 dirhams par salarié et par journée de travail ;
  • et 20 % du salaire soumis à cotisation, du bénéficiaire.

Il y a lieu de noter que cette exonération n’est pas cumulable avec l’indemnité alimentaire dite de panier.

L’indemnité de lait

Accordée aux travailleurs manipulant des produits toxiques. Le montant de cette prime ne doit pas dépasser 150 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.

Les dépenses réelles relatives aux postes téléphoniques

Les redevances relatives aux postes téléphoniques du domicile et aux postes téléphoniques mobiles d’un ou de plusieurs cadres dirigeants dont la prise en charge par l’employeur est justifiée par la qualité du bénéficiaire, ne sont pas soumises à cotisation à concurrence de 50% de leur montant.

Toutefois, ces redevances sont totalement exonérées, quand elles sont libellées au nom de l’entreprise.

L’indemnité d’utilisation du véhicule personnel

Attribuée aux coursiers chargés pendant les heures de travail de faire de petites courses sur un véhicule leur appartenant. Le montant de cette prime ne doit pas dépasser 150 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.

L’indemnité de déménagement

Il s’agit du déménagement imposé, en cas de nécessité de service, par l’employeur et donc à l’exclusion de celui effectué pour des convenances personnelles du salarié. Le montant de cette indemnité non soumis à cotisation, ne doit pas dépasser celui dégagé en multipliant le tarif kilométrique de 10 Dhs par le nombre de kilomètres séparant le lieu d’habitation initial du salarié et le lieu de réaffectation de ce dernier.

La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation .

L’indemnité de caisse

Accordée aux travailleurs qui manipulent des fonds et qui ont une responsabilité pécuniaire. Le montant non soumis à cotisation de cette indemnité ne doit pas dépasser 150 Dhs par mois .

L’indemnité de licenciement

Accordée dans la limite des taux fixés :

  • Soit par Dahir du 11-09-2004 portant promulgation de la loi n° 65/99 relative au code du travail qui détermine le montant et les modalités d’attribution de l’indemnité de licenciement légale
  • Soit par les conventions collectives;
  • Soit par un jugement rendu par le tribunal suite à un licenciement abusif.

L’exonération ne doit concerner, dans ce cas, que la partie représentant le dommage et intérêt.

A cet effet, il y’a lieu de préciser que les indemnités de licenciement convenues, d’une manière directe, entre les employeurs et leurs salariés, ou celles arrêtées dans le cadre d’arrangements entre les deux parties, assortis d’une sentence arbitrale rendue par le tribunal, ne sont exonérées de l’assiette des cotisations que dans la limite de l’indemnité de licenciement légale, telle qu’elle est fixée par le décret cité ci-dessus.

La dispense ou la réduction sur les intérêts

Il s’agit des intérêts relatifs aux prêts consentis pour acquisition ou construction de logement et des prêts sociaux consentis par les employeurs à leur personnel.

L’indemnité de déplacement ou de fais de déplacement

Allouée à des salariés dont les conditions de travail les contraignent à des déplacements de leur domicile vers un lieu de travail, autre que le lieu habituel, situé en dehors du périmètre urbain, en remboursement des frais de nourriture, de logement et de transport qu’ils supportent.

  • Lorsque les frais de déplacement sont inscrits sur la base de pièces justificatives (billets de transport, notes de frais de restaurant et d’hôtels …etc.), le montant ainsi justifié de l’indemnité n’est pas intégré dans sa totalité à l’assiette des cotisations.
  • Si par contre les pièces justificatives de frais n’existent pas et que l’indemnité est attribuée forfaitairement, les conditions dans lesquelles les sommes en cause sont déduites de l’assiette des cotisations, sont les suivantes :
    • lorsqu’il y a une régularité dans l’octroi de l’indemnité, le bénéficiaire doit nécessairement exercer une fonction qui le contraint à se déplacer d’une manière continue (agent ou représentant commercial ou autres agents itinérants).
    • Si par contre, il s’agit de mission ou de fonction n’entrant pas normalement et habituellement dans les obligations professionnelles du salarié, le déplacement doit être justifié par l’ordre écrit délivré à l’intéressé et par l’objet du déplacement (visite d’un client, d’un fournisseur, d’un chantier ou d’une foire, prospection d’un marché, etc,…)

Pour ce qui est de la partie non soumise à cotisation des frais de déplacement accordés forfaitairement, elle est estimée par rubrique (transport, nourriture et hébergement) comme suit :

  • l’évaluation des frais du transport est faite en se référant au Barème de l’indemnité kilométrique lorsque le salarié utilise son propre moyen de transport et au tarif du transport public dans le cas contraire, sachant toutefois que le remboursement de ces frais ne doit pas avoir lieu lorsque le salarié utilise une voiture de service. La distance parcourue est estimée par rapport aux lieux qui ont fait l’objet d’une visite dument justifiée par l’ordre écrit délivré à l’intéressé et par l’objet du déplacement ;
  • l’évaluation des frais de nourriture est faite sur la base de dix (10) fois le salaire horaire minimum garanti par jour ;
  • l’évaluation des frais d’hébergement est faite sur la base de trente (30) fois le salaire horaire minimum garanti par jour. Toutefois, il y a lieu de noter que les frais d’hébergement ne sont pris en considération que si le salarié était a priori empêché de regagner chaque jour son lieu de résidence habituel. Est considéré dans une situation d’empêchement de regagner chaque jour son lieu de résidence habituel, le salarié contraint à se déplacer vers un lieu de mission situé à au moins 50 kilomètres du lieu de résidence.

formation-gestion-de-la-paie

L’indémnité de transport vers le lieu habituel du travail

Attribuée aux salariés en raison de l’éloignement du lieu de leur domicile, à condition que ce lieu soit à, au moins, deux kilomètres du lieu habituel du travail, que le salarié ne bénéficie pas du transport de l’entreprise et que le montant journalier de cette indemnité ne dépasse pas :

  • 500 Dhs par mois dans le périmètre urbain des villes ;
  • 750 Dhs par mois, lorsque le lieu de travail est situé en dehors du périmètre urbain de la ville.

La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.

La prime de tournée

Accordée, en remboursement des frais de transport occasionnés dans le cadre de l’exercice de la fonction, au personnel ayant la qualité de représentant commercial ou d’agent itinérant, appelé à ce titre à visiter, tout au long de la journée, la clientèle, les fournisseurs, etc…

Le montant de cette prime non soumis à cotisation, ne doit pas dépasser 1.500 Dhs par mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.

La prime de voyage en congé payé au pays d’origine pour le personnel étranger

Allouée au personnel étranger une fois tous les 4 ans, cette indemnité doit correspondre à la valeur du billet d’avion (aller/retour) au pays d’origine. Lorsqu’elle est prévue par convention contractuelle elle n’est pas soumise à cotisation dans la limite d’un voyage une fois tous les deux ans.

L’aide médicale

Accordée en l’absence de mutuelle ou d’assurance groupe. Le montant de cette aide ne doit pas dépasser 100 Dhs par enfant à charge, par année, sans toutefois que le montant global de cette indemnité dépasse 1000 Dhs par salarié et par an. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation

Les gratifications à caractères discrétionnaire et social

Elles sont octroyées à l’occasion d’évènement familiaux particuliers liés directement aux salariés (mariage), aux enfants des salariés (naissance, circoncision), ou aux proches des salariés (décès d’un ascendant ou d’un descendant). Le montant de ces gratifications ne doit pas dépasser 5.000 Dhs une fois tous les 4 ans.

Pour ce qui est du décès, la partie non soumise de ces gratifications ne doit pas dépasser 5.000 Dhs par évènement familiale dument justifié. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.

Le ramassage du personnel

Effectué soit par les moyens propres de l’entreprise, soit par le truchement d’une société de transport.

L’allocation versée à un enfant d’un travailleur de l’entreprise

N’est pas soumise à cotisation toute allocation versée à un enfant d’un travailleur de l’entreprise que cette dernière occupe pendant les vacances d’été (exclusivement), à condition que cette allocation ne dépasse pas deux fois le SMIG et qu’elle soit allouée pendant deux mois au maximum durant lesdites vacances.

L’indemnité de stage formation/insertion

Accordée conformément aux dispositions du dahir portant loi n° 1-93-16 du 29 Ramadan 1413 (23 mars 1993), tel qu’il a été modifié et complété par le Dahir portant loi n° 1-98-112 du 10 septembre 1998, cette indemnité n’est pas soumise à cotisation si les conditions suivantes sont réunies :

  • Les stagiaires engagés sont titulaires d’un diplôme d’enseignement supérieur, du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent et sont inscrits comme demandeurs d’un premier emploi auprès des services provinciaux ou préfectoraux relevant du ministère de l’emploi.
  • Les stagiaires ainsi engagés sont occupés à des tâches susceptibles d’assurer leur formation et leur insertion professionnelle.
  • La durée de la période de stage est fixée à dix-huit mois non renouvelable.
  • L’indemnité mensuelle de stage n’est ni inférieure à 1.600 dirhams ni supérieure à 4.500 dirhams. Lorsqu’elle dépasse le montant de 4.500 dirhams, elle devient soumise en totalité à cotisation.
  • L’établissement entre l’employeur et le stagiaire, d’un contrat de stage dit « convention de stage formation insertion » dont le modèle est fixé par voie règlementaire. Ce contrat, qui doit être visé par l’administration compétente, doit préciser l’affectation du stagiaire, les obligations auxquelles il est soumis, la durée hebdomadaire du stage, les congés annuels, le montant de l’indemnité du stage et les cas particuliers dans lesquels il peut être mis fin au contrat de stage.

En cas de recrutement définitif du stagiaire au cours ou au terme de la période du stage, l’exonération est maintenue pendant une durée d’une année courant à compter de la date de conclusion du contrat de travail, à condition que le montant du salaire servi ne dépasse pas 4500 Dhs. Cette durée peut être portée à 2 ans pour les titulaires de certaines catégories de diplômes, après autorisation de la commission nationale interministérielle habilitée pour ce faire.

Par ailleurs, il est à préciser que les employeurs sont dispensés de toute déclaration à la CNSS de ces stagiaires pendant la période d’exonération, à la condition, toutefois, de communiquer aux services concernés de la CNSS, une copie du contrat de stage et de travail dument visés par l’administration

compétente (l’accusé de réception porté sur le double fait foi ).

L’allocation d’apprentissage

En application des dispositions de la loi n° 12.00 portant institution et organisation de l’apprentissage, l’allocation d’apprentissage versée par l’entreprise à l’apprenti lié à elle par un contrat d’apprentissage conforme aux dispositions de la dite loi, n’est pas soumise à cotisation. Toutefois, la durée d’apprentissage ne peut en aucun cas dépasser 3 ans.

Par ailleurs, le contrat d’apprentissage doit satisfaire aux conditions suivantes :

  • Etre établi sur un imprimé fourni par l’administration ou par les organismes compétents dont la liste est définie, par voie règlementaire, par l’autorité gouvernementale chargée de la formation professionnelle ;
  • Etre signé par le chef d’entreprise et par l’apprenti ou son tuteur légal et déposé auprès de l’établissement ou l’organisme de formation professionnelle ;
  • Lorsque le chef d’entreprise est le père ou le tuteur légal de l’apprenti, le contrat d’apprentissage prend la forme d’une déclaration produite par le chef d’entreprise sur un imprimé spécial déposé dans les mêmes conditions précitées .

L’indemnité de représentation

Deux conditions sont requises pour que cette indemnité ne soit pas soumise à cotisation

  • Son montant ne doit pas dépasser 10 % du salaire de base. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation;
  • Le bénéficiaire de cette indemnité doit obligatoirement assurer l’une des fonctions suivantes :
    • Président Directeur Général, Directeur Général, Directeur d’un département (Directeur Commercial, Directeur Financier, Directeur Administratif, Directeur Technique, Directeur des Ressources Humaines, Directeur d’une succursale) et Agent commercial. Il est entendu par Directeur, le premier responsable des structures susmentionnées.

L’indemnité kilométrique

Versée à des salariés qui utilisent leurs véhicules personnels dans l’exercice de leurs fonctions professionnelles. Cette indemnité n’est pas soumise à cotisation quand elle est justifiée par la qualité du bénéficiaire (agents itinérant, agent commercial, etc.) ou par l’ordre écrit délivré au salarié, quand il s’agit

de mission particulière n’entrant pas normalement et habituellement dans les obligations professionnelles de l’intéressé, sans toutefois que son montant dépasse les plafonds fixés par le barème suivant :

Puissance fiscale du véhicule Indemnité kilométrique (DHS)*

  • 4 C.V. = 1.90 DHS
  • 5 C.V. = 2.20 DHS
  • 6 C.V. = 2.40 DHS
  • 7 C.V. = 2.60 DHS
  • 8 C.V. = 2.95 DHS
  • 9 C.V. = 3.55 DHS
  • 10 C.V. et Plus = 5.20 DHS

Il est à noter que ce barème a été élaboré sur la base des données utilisées par des entreprises de la place.

*C.V. = Puissance fiscal du véhicule

L’allocation de rentrée scolaire

Accordée une fois par an à l’ensemble des salariés dont les enfants sont scolarisés. Le montant de cette allocation ne doit pas dépasser 400 Dhs par enfant scolarisé, sans toutefois dépasser 1600 Dhs. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation

formation-gestion-de-la-paie

La prime de voyage à la mecque

Accordée une seule fois au salarié. La somme admise ne peut excéder le prix du billet d’avion aller et retour augmenté du montant de la dotation autorisée par l’office des changes.

Achat de jouets à l’occasion de la fête de l’Achoura

Destinés, une fois par an, aux enfants des employés et ouvriers. La valeur non soumise à cotisation de ces jouets ne doit pas dépasser 150 Dhs par enfant, sans pour autant dépasser, par salarié, un plafond de 750 dhs par an. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.

Prime de l’achat du mouton de l’aid el kebir

Accordée forfaitairement une seule fois par an à l’ensemble du personnel. Le montant de cette allocation non soumis à cotisation, ne doit pas dépasser 2.000 Dhs par salarié. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.

Frais portuaires

Les frais portuaires, appelés communément « bons bleus », accordés par les transitaires, dans l’enceinte du port, au personnel d’accueil non soumis au régime de sécurité sociale géré par la CNSS, ne sont pas soumis à cotisation.

Frais de manutention

Accordés par les transitaires à une main d’oeuvre travaillant dans l’enceinte du port et non occupée exclusivement au service d’un même employeur.

Jetons de présence

Alloués à des administrateurs en raison de leur simple appartenance au conseil d’administration d’une société anonyme et constituant, de ce fait, une récompense de l’assiduité des administrateurs aux séances du conseil d’administration et une rémunération d’un mandat social n’ayant pas un caractère salarial.

Dons

Accordés sous forme de cadeau ou récompense d’une valeur unitaire ne dépassant pas 100 dirhams par service rendu, aux livreurs, commis et autres personnes ne faisant pas partie du personnel de l’entreprise, en contrepartie de services rendus ponctuellement à l’entreprise, à la condition toutefois que ce service ne présente pas un caractère régulier et suivi au profit d’une même personne, auquel cas, les dons y afférents deviennent soumis à cotisation.

Les oeuvres sociales

Ne sont pas soumises à cotisation, toutes sommes dépensées au titre d’oeuvres ou actions sociales, lorsque celles-ci sont organisées en faveur du personnel de l’entreprise, sous forme d’avantages collectifs et non individualisés. Le montant de cet avantage social n’est pas soumis à cotisation à concurrence d’un plafond de un pour cent (1%) de la masse salariale annuelle servie par l’entreprise.